Après avoir passé trois nuits dans le cachot de la mairie, le journaliste et directeur de programme à la Radio Nsenda Mwana, Clovis Kaseba, a été libéré dans la soirée de ce vendredi 7 février 2025. Cette libération intervient après plusieurs jours de tension et de soutien de la part de la communauté journalistique.

Dans une déclaration émotive, Clovis Kaseba a exprimé sa gratitude envers ses confrères et consœurs :

«Enfin l’homme est libre ! Merci à tous mes confrères et consœurs pour le soutien!! Vraiment les mots me manquent, comme un seul corps j’ai confirmé votre amour !» a-t-il affirmé à notre rédaction.

L’arrestation de Clovis Kaseba remonte au 4 février dernier, après la diffusion d’une émission dans laquelle le journaliste critiquait la gestion du maire Gérard Tshibanda Kabwe, depuis son accession au pouvoir. Cette émission, qui a suscité une vague d’indignation, a conduit à son arrestation sur ordre du maire, un acte qui a mis en lumière la tension entre le pouvoir local et la presse libre.

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La situation de Clovis Kaseba a rapidement attiré l’attention des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, qui ont dénoncé cette arrestation comme une atteinte à la liberté d’expression. En solidarité, plusieurs médias et organisations ont appelé à sa libération immédiate, soulignant que la critique constructive fait partie intégrante du rôle de la presse dans une démocratie.

Ce vendredi soir, la décision de sa libération a été saluée par ses collègues et par la communauté journalistique, qui continue de dénoncer toute forme d’intimidation visant à museler la presse.

L’affaire Clovis Kaseba a ravivé les débats sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo, un pays où les journalistes font face à des défis constants dans l’exercice de leur métier. Les journalistes, ainsi que la société civile, restent vigilants et déterminés à défendre la liberté de la presse et l’indépendance des médias.

Robyzon Banza, depuis Kasaï Oriental

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