L’arrestation du journaliste Ally Clovis Kaseba, directeur des programmes à Radio Nsenda Muana (RSM), le 4 février 2025, par la Police nationale congolaise (PNC) suscite une vive indignation parmi les défenseurs de la liberté de la presse. L’Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (OLPA) a fermement condamné cette interpellation et exigé sa libération sans condition.

Une violation des libertés fondamentales

L’arrestation du journaliste constitue une entorse aux principes consacrés par la constitution congolaise et les conventions internationales ratifiées par la RDC. La liberté d’expression et de la presse est un pilier essentiel d’une démocratie saine, permettant aux journalistes d’exercer leur mission sans crainte de représailles.

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L’OLPA considère que les accusations contre Kaseba, assimilables à des imputations dommageables, visent à museler la presse indépendante dans la région de Mwene-Ditu. L’organisation exprime également des inquiétudes quant aux conditions de détention du journaliste et à la suite de la procédure judiciaire engagée contre lui.

Un appel à la mobilisation internationale

Face à cette situation préoccupante, l’OLPA appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de Clovis Kaseba et réclame une enquête indépendante sur les circonstances de son interpellation.

« Nous exhortons les partenaires internationaux et les organisations de défense des droits de l’homme à se pencher sur cette affaire et à apporter leur soutien à Kaseba ainsi qu’à l’ensemble des journalistes qui exercent sous pression en RDC », a déclaré l’OLPA dans un communiqué.

L’organisation réaffirme son engagement à suivre de près cette affaire et à défendre les droits des journalistes en République démocratique du Congo, où la liberté de la presse reste régulièrement menacée.

Robyzon Banza, depuis Kasaï-Oriental