Le réseau de télécommunication Vodacom, très préféré et utilisé à 90% en Chefferie des Mokambo, dans le territoire de Mahagi en Ituri, est devenu instable, chancelant et trop importuné depuis bientôt une semaine.

En effet, le nombre d’abonnés est plus élevé car c’est la première antenne construite dans le milieu (Antenne de Daa), spécialement pour les habitants de la Chefferie des Mokambo depuis 2002.

Cependant, il y a presque un trimestre, la consommation des crédits internet, les forfaits minutes et SMS ne se fait pas comme ça se devait; après le délai, Vodacom ramasse le tout alors que c’est lui qui est à la base de la non consommation.

À qui profite ce qui est déjà acheté ?

Cette interrogation la coordination de la société civile locale voudrait comprendre comment les abonnés peinent à se recharger les forfaits et subitement sans les utiliser ils se puisent.

«Nous sommes fatigués de l’expression du répondeur « aucune connexion » des données en téléchargement devant l’écran du téléphone », s’est indigné Grégoire Thumitho Uwonda coordonnateur de la société civile des Mokambo.

«Tout cela est dû à la perturbation de la fibre optique ( toujours instable en Chefferie des Mokambo), un problème technique de la Société qui a des retombées sur les clients que nous sommes. Au total, deux antennes Vodacom construites en Chefferie des Mokambo, notamment à Zii et Muguma ayant coûté énormément des fonds, ne sont pas encore achevées en observant ces perturbations », a-t-il ajouté.

En outre, les grandes institutions sociales implantées au Centre commercial de Ramogi en Chefferie des Mokambo, situé à 60 km du territoire de Mahagi, sont privées de connexion internet, voire la connexion WiFi. C’est un manque à gagner à la maison.

La Société Civile des Mokambo recommande que la société Vodacom améliore la qualité de son service dans le milieu, au plus vite possible serait le mieux, qu’elle achève la construction des antennes dans cette Chefferie pour le service en faveur de la population entière à fin de désenclaver les villages sans couverture de réseau comme Angumu, Juparangu, les Camps de pêche, Bessi, Biti, Palwo, Langa, Muguma, Zii, Gomandri, Pego,… où les jeunes possèdent majoritairement des smartphones.

Nous avons tenter de joindre le responsable de la société de télécommunication Vodacom, mais nos efforts sont restés vains.

Blaise Wathum depuis Bunia