Constant Mutamba, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a annoncé dans un communiqué du 20 janvier 2025, une journée de prières prévue le 9 février 2025, destinée à soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les résistants Wazalendo. Cette initiative fait suite à l’agression rwandaise qui secoue la souveraineté du pays.

Dans ce communiqué, le ministre a exprimé le souhait de voir toutes les confessions religieuses du pays s’associer à cet événement, qui se tiendra tant sur le sol national qu’à l’étranger. L’ambition est de rassembler les congolais autour d’une cause commune : celle de la paix et de la sécurité.

Une collecte de fonds accompagnant l’événement

En parallèle des prières, une collecte de fonds sera mise en place pour soutenir les FARDC et les Wazalendo. Les fonds récoltés seront officiellement réceptionnés et redistribués le 20 février 2025 par une commission spéciale qui sera constituée pour cet objectif.

« Nous incitons l’ensemble de la population congolaise à se mobiliser massivement. Chaque contribution est précieuse, et ensemble, nous pouvons faire la différence », a souligné le ministre Mutamba.

Un appel à l’unité

Cette initiative vise à promouvoir une solidarité nationale, réunissant les Congolais au-delà de leurs différences religieuses et culturelles. Les prières constitueront un moment de recueillement et de réflexion, offrant l’occasion aux citoyens de se rassembler pour demander la paix dans un contexte des tensions sécuritaires croissantes.

Le ministre a insisté sur l’importance de cette mobilisation collective, non seulement pour soutenir les forces engagées sur le terrain, mais aussi pour renforcer le sentiment d’unité nationale face aux défis actuels.

À l’approche du 9 février, les congolais sont donc invités à participer à cette journée de prières, qui symbolise un engagement commun en faveur de la défense de la souveraineté et de l’intégrité du pays. À une époque où la solidarité et l’unité sont cruciales, cet appel à la mobilisation pourrait jouer un rôle déterminant dans la quête de paix en République Démocratique du Congo.

César Marcelo depuis Lubumbashi