La grève des conducteurs de bus et de taxis, qui paralyse la capitale congolaise, a également des répercussions dans d’autres provinces du pays notamment, le Haut-Katanga.

Ce lundi 20 janvier 2025, des milliers de kinois se retrouvent sans solution de transport, contraints de marcher à pied pour se rendre à l’école ou au travail. Les communes de Kinshasa sont particulièrement touchées, avec une absence totale des services de transport en commun. Les usagers, comprenant des élèves, des étudiants et des travailleurs, doivent faire face à des trajets longs et fatiguants.

La situation n’est non plus meilleure au Haut-Katanga, où les conducteurs, eux aussi en grève, protestent contre la nouvelle grille tarifaire imposée par les autorités. Cette réforme, qui vise à réduire les prix sur certains axes, est perçue comme une menace pour la viabilité économique des chauffeurs, qui se plaignent de ne pas pouvoir couvrir leurs coûts d’exploitation.

Malgré l’appel des gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga Daniel Bumba et Jacques Kyabula Katwe, demandent aux chauffeurs de ne pas abandonner leurs arrêts, la grève se poursuit, entraînant des conséquences importantes. Les files d’attente s’allongent et les usagers, frustrés, cherchent désespérément des alternatives, souvent limitées.

Les kinois et les habitants de Lubumbashi doivent donc naviguer cette crise en s’adaptant à la situation, en choisissant parfois de marcher de longues distances. Un dialogue urgent entre les autorités et les conducteurs est nécessaire pour mettre fin à cette impasse et éviter que ces perturbations ne s’étendent davantage à d’autres provinces du pays.

César Marcelo depuis Lubumbashi