
Tracasseries à Lubumbashi : 13 individus, dont deux militaires et un policier arrêtés
Treize personnes, parmi lesquelles deux militaires et un policier, ont été interpellées par la police nationale ce lundi 09 juin 2025. Cette opération a été menée sous l’égide du Commissaire Divisionnaire Blaise Kilimbalimba, qui a récemment pris ses fonctions à la tête de la police provinciale.
Lors d’une mini-parade organisée au commissariat provincial, le Général Kilimbalimba a dénoncé les abus de pouvoir dont ces agents étaient coupables. Profitant de leur mission de patrouille, ils harcelaient les habitants plutôt que d’assurer leur sécurité.
« Ces hommes ont été pris en flagrant délit, transformant leurs patrouilles en une série de tracasseries. Ils seront immédiatement traduits devant la justice militaire pour avoir enfreint les règles », a-t-il déclaré.
Cette intervention a été rendue possible grâce aux alertes de la population et à la coopération des autorités locales. Le Général a souligné l’importance de l’information citoyenne dans la lutte contre la criminalité.
« Nous n’en sommes qu’à la première semaine de notre mission, et grâce aux retours des habitants, nous avons pu identifier des problèmes criminels dans la province. Il arrive que des personnes en uniforme soient à l’origine de ces actes », a-t-il ajouté.
Kilimbalimba a promis une tolérance zéro envers les policiers et militaires abusant de leur pouvoir et a mis en garde ceux qui ne respectent pas leurs missions. « Je demande à tous les policiers et militaires d’éviter les actes illégaux. Notre devoir est de surveiller et de combattre la criminalité », a-t-il insisté.
Lors de cette parade, le Général a également rappelé l’importance du respect du code de la route, en particulier pour les motos, souvent associées à des actes d’insécurité. Il a rappelé l’interdiction, instaurée par le maire de Lubumbashi, de la circulation des motos de transport durant la nuit.
Enfin, Kilimbalimba a appelé la population de Lubumbashi à faire preuve de discipline afin de restaurer l’autorité de l’État et d’améliorer la sécurité dans la ville.
César Marcelo, depuis Lubumbashi
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