La Confédération Africaine de Football (CAF), a récemment annoncé le report du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025.

Initialement programmé du 1er au 28 février 2025, le tournoi aura désormais lieu en août 2025. Cette compétition, qui met en valeur les joueurs évoluant exclusivement dans les championnats nationaux africains, devait se dérouler conjointement au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

Une décision motivée par les infrastructures

La CAF a justifié ce report par la nécessité de disposer de meilleures infrastructures. Malgré des avancées notables dans la construction et la rénovation des stades, terrains d’entraînements, hôtels et hôpitaux, des experts techniques ont recommandé un délai supplémentaire pour s’assurer de la conformité aux normes internationales.

Patrice Motsepe, le président de la CAF, a exprimé sa confiance en la capacité des pays hôtes à relever ce défi.

«Je suis convaincu que les infrastructures seront prêtes pour accueillir un CHAN mémorable en août 2025 », a-t-il déclaré.

Un test pour les organisateurs de la CAN 2027

Ce report revêt une importance particulière, car il servira de répétition générale pour ces pays avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en 2027. La réussite de cet événement pourrait renforcer la crédibilité du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda en tant que coorganisateurs compétents sur la scène internationale.

Alors que le tournoi est attendu avec impatience, deux de dix-neuf équipes participantes restent encore inconnues. Ces dernières seront désignées à l’issue d’un mini-tournoi de qualification regroupant sept sélections U20, parmi lesquelles, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Algérie et l’Égypte. Ce tournoi se tiendra du 26 au 29 janvier 2025.

Le report du CHAN 2025 met en lumière les défis structurels auxquels fait face le football africain. Si les retards dans les travaux rappellent les obstacles fréquents dans l’organisation d’événements de cette envergure, cette décision souligne également l’engagement de la CAF à garantir un tournoi digne des attentes des joueurs, des supporters et des parties prenantes.

César Marcelo, Lubumbashi