Les enseignants des écoles primaires de la ville capitale Kinshasa, ont annoncé leur intention de déclencher une grève le mardi 14 janvier 2025, à moins que le gouvernement ne réponde à leurs revendications. Ils déplorent le non-paiement des primes et l’absence de généralisation du régime contributif.

Ces enseignants ont donné un ultimatum de 48 heures au gouvernement pour satisfaire leurs demandes. En l’absence de réponse, ils se mettront en grève.

Matondo Nzuzi Godefroy, le président et porte-parole de l’intersyndicale des syndicats des enseignants du ministère de l’Éducation Nationale Nouvelle Citoyenneté, a déclaré :

«L’intersyndicale a le devoir de rappeler à votre autorité les engagements pris à 10 voix en août 2024».

Parmi les principales revendications figurent l’augmentation de 50.000 francs congolais de leurs salaires et l’extension du régime contributif à tous les enseignants, bénéficiant ainsi à la MESPE (Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel).

De plus, l’intersyndicale exige que ces accords soient appliqués dans les 48 heures, sinon elle tiendra le gouvernement pour responsable des perturbations dans le calendrier scolaire 2024-2025.

Les enseignants expriment leur frustration face à l’indifférence du gouvernement à leurs préoccupations. Ils rappellent les engagements pris à Bibwa en août 2024, auxquels le gouvernement a souscrit, et considèrent le non-respect de ces engagements comme une forme d’oppression.

Une grande assemblée générale est prévue le samedi 18 janvier 2025 à 10 heures à l’ITSC Limete, 6e avenue, pour discuter des prochaines actions à entreprendre. Les enseignants se sont résolus de faire valoir leurs droits et sont prêts à se battre jusqu’au bout.

La menace de grève des enseignants du primaire à Kinshasa, soulève des inquiétudes, car elle pourrait avoir des conséquences sérieuses sur l’éducation des enfants dans la ville. Il est crucial que le gouvernement agisse rapidement pour résoudre cette situation.

César Marcelo depuis Lubumbashi