La montée inquiétante des discours de haine à Basongora suscite une vive préoccupation au sein de la société civile. Face à cette situation alarmante, la société civile forces vives de ce groupement a exprimé son indignation et réaffirme son engagement à lutter contre ces propos qui menacent la cohésion sociale.

Lors de la parade hebdomadaire du lundi dernier au bureau du fonctionnaire délégué du gouverneur militaire, les membres de la société civile ont dénoncé les discours de haine propagés par certaines figures publiques influentes. Selon Muhindo Amidu Amani, 1er Vice-président de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora, ces discours alimentent les tensions et peuvent déboucher sur des violences communautaires.

Dans une déclaration faite à la presse locale le mardi 4 février, Amidu Amani a affirmé que sa structure ne tolérera pas la propagation de ces messages destructeurs.

«Notre engagement est clair : nous nous battrons fermement pour préserver le vivre ensemble et la paix sociale dans le groupement Basongora, secteur de Ruwenzori, territoire de Beni», a-t-il martelé.

Face à cette menace, la société civile forces vives appelle les confessions religieuses, les acteurs politiques, les associations culturelles, les mouvements citoyens et les organisations de défense des droits humains à s’unir pour mener des actions concrètes contre ces discours.

En outre, la société civile interpelle les autorités locales et les services de sécurité afin qu’ils prennent des mesures strictes, y compris des poursuites judiciaires, contre toute personne incitant à la division et à la haine au sein de la communauté.

Dans un contexte déjà fragile, la lutte contre ces discours est essentielle pour préserver la cohésion sociale et éviter toute escalade de la violence à Basongora et dans l’ensemble du territoire de Beni.

David Akilimali, depuis Beni – Kasindi