La pêche à l’aide des filets moustiquaires est une pratique très dangereuse pour l’écosystème a élu domicile sur le lac Albert. Cette pratique prohibée commencée dans le territoire de Mahagi, s’est actuellement répandue sur toute l’étendue du lac Albert. Les ampoules sont visibles partout sur ce lac.

Cette alerte a été faite par l’ingénieur Wilson Nduru Rusoke, technicien en pêche dans le territoire d’Irumu et notable des Bahema sud, qui greffe cette pratique à la mauvaise gestion de l’écosystème du lac Albert.

Selon le technicien Nduru, il n’y a pas de réglementation de la pêche sur ce lac réputé le plus poissoneux de l’Afrique. Il ajoute que toutes les parties prenantes sont impliquées dans cette pratique qui détruit les espèces halieutiques du lac dont, l’unité de surveillance, la force navale, les pêcheurs eux-mêmes et les syndicalistes des pêcheurs.

Crainte face à cette pratique de pêche prohibée

• La population pêcheuse de deux territoires risque de vivre la situation de Mahagi port;
• Si les parties prenantes continuent avec cette pratique, ils risquent de gâcher l’avenir de la génération future des espèces animales et végétales.

Piste des solutions palliatives à ce danger sur le lac Albert

• Il est demandé au gouverneur militaire de la province de l’Ituri de s’impliquer personnellement par rapport à la gestion du lac;
• Qu’il interpelle tout le monde qui est entrain d’intervenir dans le secteur de la pêche pour venir justifier ce genre des choses;

Pour cet expert en matière de l’écosystème, il y a l’absence de l’autorité de l’Etat sur le lac Albert.

Cependant, il appelle le gouvernement provincial à ne pas se fier aux rapports de ceux qui se disent combattre la pratique de pêche prohibée par des filets moustiquaires, or ce sont eux les bénéficiaires directs qui trompent la vigilance de l’autorité provinciale.

Il sied de rappeler que c’est depuis fin décembre 2024 que le service de l’unité de surveillance, un service technique créé par le gouvernement provincial pour réglementer le lac Albert ne fonctionne plus. La cause de cet arrêt d’activités n’est pas encore élucidée et c’est la force navale qui continue avec la patrouille de combat sur le lac Albert.

Joab Tibamwenda depuis Kasenyi