Dans un discours empreint d’émotion prononcé le 11 février 2025 au palais du peuple, Vital Kamerhe, président de l’assemblée nationale, a appelé les congolais à l’unité et à la solidarité nationale en ces temps de guerre. Cet appel a eu lieu lors de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux juges constitutionnels, récemment nommés par ordonnance présidentielle. Kamerhe a mis en lumière l’importance cruciale de l’unité nationale, en condamnant les divisions exacerbées par les réseaux sociaux au cours de cette période de conflit.

« Il est crucial que nous gardions en tête la souffrance de nos compatriotes du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, qui subissent les conséquences des affrontements armés », a déclaré Kamerhe, affirmant que les insultes et les messages provocateurs ne font que renforcer l’ennemi. Son discours a été un appel appuyé à mettre de côté les différences et à se rassembler pour faire face à la crise qui sévit dans l’est du pays.

Réaffirmant sa détermination, il a déclaré :

« Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit par se lever. Nous vaincrons et le Congo réalisera son rendez-vous avec l’espérance. »

Kamerhe a encouragé la population à s’unir autour du président de la république et à soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans leur lutte pour rétablir la paix et la stabilité.

Cette déclaration survient dans un contexte particulièrement tendu, marqué par la présence des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise à Goma, où la situation reste alarmante. Kamerhe a insisté sur la nécessité d’une voix unie face aux enjeux actuels, appelant chaque citoyen à contribuer à la création d’un climat de paix et de solidarité.

En outre, il a plaidé pour une mobilisation collective afin de surmonter les épreuves, soulignant que l’unité est une condition essentielle pour envisager un avenir meilleur pour la République démocratique du Congo. Son discours a été reçu avec une écoute attentive, faisant écho à l’urgence d’agir ensemble pour faire face aux défis du moment.

César Marcelo depuis Lubumbashi