Une secousse sismique de magnitude 5,8 sur l’échelle de Richter a semé la panique à une cinquantaine de kilomètres de la ville d’Asbe Terefi, à la frontière des régions de l’Afar et de l’Oromia. Ce tremblement de terre, survenu dans une zone déjà fragilisée par une activité sismique accrue depuis septembre, a contraint plus de 20 000 personnes à évacuer leurs foyers, tandis que de nouveaux déplacements sont en cours.

Selon la page Facebook de info environnement et santé, les autorités éthiopiennes rapportent qu’une soixantaine de secousses ont été enregistrées dans la région Centre-Est du pays ces derniers mois, faisant craindre une montée en puissance de l’activité volcanique. Des émanations de fumée ont été observées au mont Dofan, accompagnées de fractures dans le sol, laissant présager une possible éruption.

Bien qu’aucun décès n’ait été signalé jusqu’à présent, les conséquences de ce séisme sont considérables. De nombreuses infrastructures ont été endommagées, notamment des habitations, des écoles et des centres de santé, aggravant la situation des populations locales.

Le gouvernement éthiopien a immédiatement mis en place des mesures d’urgence, notamment des plans d’évacuation et l’ouverture de refuges pour accueillir les déplacés. Selon un communiqué officiel, consulté par info environnement et santé, environ 80 000 personnes pourraient être affectées par cette intensification des activités sismiques et volcaniques et pourraient être évacuées dans les prochains jours.

Face à cette situation, les autorités appellent à la prudence et à la vigilance. La population est invitée à suivre les consignes de sécurité et à coopérer avec les équipes de secours. Alors que l’ampleur des dégâts continue d’être évaluée, l’inquiétude grandit parmi les habitants des zones touchées, confrontés à des risques multiples liés aux séismes et à une potentielle éruption volcanique.

Cette crise met en lumière la vulnérabilité de certaines régions d’Éthiopie face aux catastrophes naturelles et souligne l’urgence d’un soutien renforcé aux populations affectées.

Rédaction