
Participation féminine à la paix : l’administrateur de Djugu apporte son appui au projet de FADEM
L’administrateur policier du territoire de Djugu, le commissaire supérieur principal Ruphin Mapela, a exprimé son appui total au projet de renforcement de la participation des femmes dans les processus décisionnels liés à la consolidation de la paix dans le secteur de Walendu-Tatsi. Ce projet est mis en œuvre par l’ONG FADEM, en partenariat avec ACTED et avec le soutien financier de l’Union européenne, dans le cadre du programme Pamoja RDC.
Lors d’une activité de restitution organisée le week-end dernier par FADEM à Fichama, dans le groupement Ezekere, l’administrateur a souligné l’importance de cette initiative :
« Je suis là pour accompagner ce projet qui vise à soutenir la participation des femmes dans la prise des décisions pour une paix durable. Ces femmes bénéficiaires doivent s’impliquer davantage afin d’obtenir de meilleurs résultats à la fin du projet », a-t-il déclaré au micro d’Ituri.cd.
Le projet vise à redynamiser les structures féminines communautaires pour qu’elles puissent jouer un rôle actif dans les démarches de paix au sein de leurs communautés. Il intègre également un volet d’autonomisation économique, afin de renforcer l’impact des femmes dans les dynamiques locales et leur donner les moyens de s’imposer comme des actrices de changement.
Les leaders communautaires, notamment les chefs coutumiers et les anciens du groupement Ezekere, ont également salué l’initiative. Ils ont affirmé leur volonté de soutenir le projet, soulignant qu’il s’agit du premier du genre dans la région, longtemps négligée par les organisations humanitaires.
Pour Georgines Kitabo, responsable de FADEM, le projet Pamoja RDC représente une opportunité unique pour les femmes :
« Ce projet va leur permettre d’influencer et de participer de manière significative aux processus décisionnels concernant la paix, que ce soit au niveau local, territorial ou provincial », a-t-elle affirmé.
Avec ce projet, une nouvelle dynamique semble s’enclencher dans ce territoire longtemps secoué par des conflits, où la voix des femmes est appelée à jouer un rôle central dans la construction d’une paix durable.
Charlie Omba depuis Bunia
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