Ce jeudi 13 mars 2025, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) se sont réunis en sommet extraordinaire virtuel pour aborder la situation sécuritaire préoccupante dans la région orientale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Dans le communiqué final de la réunion, le secrétaire exécutif de la SADC, M. Elias Magosi, a annoncé une décision majeure : la fin du mandat de la mission de l’Afrique du sud en RDC (SAMIDRC) et le début d’un retrait progressif de ses troupes. Cette mesure intervient dans un contexte où la situation sécuritaire en RDC, particulièrement dans l’Est du pays, continue de se détériorer, malgré les efforts régionaux pour contenir les violences exacerbées par les groupes armés locaux et étrangers.

Le sommet a également salué l’initiative du président angolais, Joâo Lourenço, qui a convoqué une réunion à Luanda le 11 mars dernier pour relancer les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces processus visent à instaurer un dialogue entre les différentes parties prenantes et à trouver des solutions durables pour la paix en RDC. Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, a exprimé sa gratitude envers l’Angola pour son rôle actif et déterminé dans la recherche de la paix, soulignant que cette démarche démontre la volonté du pays de contribuer à la stabilité de la région.

Félix Tshisekedi a également insisté sur l’importance de traduire rapidement les décisions prises lors de cette rencontre en actions concrètes sur le terrain. Selon lui, les défis sécuritaires dans l’Est de la RDC nécessitent des interventions immédiates et efficaces pour garantir la paix durable et la sécurité des populations locales.

Cette réunion marquait une étape importante dans les efforts collectifs de la SADC pour apaiser les tensions dans l’Est de la RDC, région régulièrement confrontée à des violences et à des conflits liés à des groupes armés. Les décisions prises lors de ce sommet pourraient jouer un rôle déterminant dans la poursuite des négociations de paix et la stabilisation de cette zone fragile.

En résumé, la fin du mandat de la SAMIDRC et la relance des processus de paix sous la houlette de l’Angola soulignent l’engagement de la SADC à rechercher une solution durable à la crise sécuritaire en RDC. Toutefois, la réussite de ces démarches dépendra de la mise en œuvre rapide et efficace des mesures décidées par les dirigeants régionaux.

Rédaction