
Kinzumbi et le Club Africain : Des pratiques douteuses mises au jour
L’univers du football est récemment secoué par une affaire révélatrice de pratiques douteuses impliquant Phillipe Kinzumbi et le Club Africain. Le Tout Puissant Mazembe, club congolais emblématique, a mis en lumière des violations graves des règles du transfert de joueurs, mettant ainsi en cause le comportement du club tunisien.
Selon une note administrative émise par le TPM, il apparaît que le Club Africain a manipulé les données du système de transfert de joueurs (TMS) de la FIFA. En effet, bien que kinzumbi soit Congolais, le club aurait inscrit ce dernier sous une fausse nationalité tunisienne afin de faciliter son enregistrement au sein du club. Une telle manipulation des informations est non seulement choquante, mais elle soulève de sérieuses questions sur l’intégrité des pratiques de transfert utilisées par le Club Africain.
Le TPM a immédiatement réagi en alertant la FIFA et en dénonçant cette fraude. Le club de Lubumbashi a exprimé son indignation face à ce type de comportement, qualifié d’anti-sportif et contraire aux principes d’éthique que doivent respecter tous les acteurs du football. À un moment où le Club Africain lutte pour le titre du championnat tunisien, cette affaire jette une ombre sur l’équité des compétitions auxquelles il participe, soulevant des doutes quant à la légitimité des succès du club.
Pour mieux comprendre les enjeux, il est nécessaire de revenir sur un précédent incident en 2024, où le Club Africain avait déjà franchi la ligne jaune en contournant les règles concernant les contrats et les transferts. En effet, Kinzumbi avait été approché sans que le TPM en soit informé, ce qui avait conduit à la signature d’un contrat illégal en août 2024. Le problème majeur résidait dans le fait que ce contrat avait été signé sans négocier la résiliation anticipée du précédent accord entre kinzumbi et le TPM, qui était encore valide jusqu’en septembre 2025.
Les révélations actuelles, combinées aux antécédents du Club Africain, font état de pratiques déloyales et potentiellement frauduleuses, justifiant la demande de sanctions exemplaires. Le football, sport universel par excellence, se doit de préserver ses principes fondamentaux de fair-play, d’éthique et d’équité. Les agissements du Club Africain, s’ils sont confirmés, doivent être traités avec la plus grande rigueur afin de protéger l’intégrité du jeu et de rétablir la confiance des supporters et des clubs dans les compétitions internationales.
La FIFA, confrontée à cette affaire, se trouve face à un dilemme important. Une réaction forte et rapide semble inévitable pour envoyer un message clair : aucune forme de triche ne sera tolérée dans le football.
César Marcelo, depuis Lubumbashi
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