
Kasenyi : 363 déplacés reçoivent leurs fiches parcellaires grâce à la NRC
Un vent d’espoir souffle sur les sites de déplacés de Kasenyi et de Nyamusasi, situés dans le groupement de Tchomia, en Ituri. Ce mardi, 231 déplacés de Kasenyi et 132 de Nyamusasi ont officiellement reçu leurs fiches parcellaires, un document crucial pour la sécurisation de leurs terres. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’ONG Norwegian Refugee Council (NRC), à travers son département Information, Conseil et Assistance Légale (ICLA), dans le cadre du projet d’intervention multisectorielle pour les populations affectées par les conflits en Ituri et au Nord-Kivu, financé par l’Union européenne.
La distribution de ces fiches parcellaires marque une étape décisive pour ces familles déplacées, souvent privées de tout après avoir fui les violences dans la région. Pour beaucoup, l’accès à la terre était un défi de taille, freinant leur capacité à se reconstruire et à retrouver une certaine stabilité.
Muno Djari Jacques, président du site des déplacés de Kasenyi, a salué cette avancée.
« Nous remercions la NRC qui a pensé à nous. Nous remercions aussi les autorités locales qui ont accepté de nous attribuer ces terres dans la communauté », a-t-il déclaré à Ituri.cd.
L’acquisition de ces terres n’a pas été immédiate. La NRC a mené des plaidoyers auprès des autorités locales afin de permettre aux déplacés de Kasenyi et de Nyamusasi d’obtenir des parcelles au sein de la communauté. Cette démarche a permis non seulement d’octroyer un espace à ces familles, mais aussi d’assurer la sécurisation de ces terrains, garantissant ainsi leur droit à la propriété.
Cette initiative s’inscrit dans un projet plus vaste visant à soutenir les populations affectées par les conflits dans la région. Financé par l’Union européenne, ce programme intervient sur plusieurs aspects, notamment l’accès à des services essentiels et la réintégration des déplacés.
L’octroi de ces fiches parcellaires représente ainsi une avancée significative dans le processus de stabilisation et d’insertion des déplacés au sein de leurs nouvelles communautés. Grâce à cette reconnaissance officielle, ces familles peuvent désormais envisager un avenir plus serein, avec la possibilité de bâtir des logements et de développer des activités agricoles en toute sécurité.
Joab Tibamwenda, depuis Kasenyi
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