Dans le cadre du programme de mise en œuvre des mini-réseaux verts dans les villes de Kabinda, Kananga et Mbuji-Mayi, une délégation conjointe du ministère national des Ressources Hydrauliques et Électricité et de la société française GINGER SOFRECO a été reçue ce vendredi par le gouverneur de la province de Lomami, Iron-Van Kalombo, dans son cabinet de travail.

Conduite par l’ingénieur Nikemoto, représentant du ministère des Ressources Hydrauliques et Électricité, l’équipe est venue présenter ses civilités à l’autorité provinciale tout en l’informant de leur présence pour une mission cruciale : actualiser les études précédemment réalisées dans le cadre de l’électrification de Kabinda. Cette étape inclut également le lancement d’appels d’offres pour sélectionner les opérateurs privés chargés de réaliser le projet.

Jean-Pierre Mpina, économiste-financier et représentant de GINGER SOFRECO, société spécialisée dans les études et le conseil, a précisé que le projet prévoit la construction d’une centrale solaire d’une capacité comprise entre 5,5 et 25 mégawatts. Le site retenu, un terrain de 25 hectares, a déjà été attribué par les autorités provinciales.

Financé par la Banque mondiale, ce projet s’inscrit dans la vision du gouvernement central d’améliorer l’accès à l’énergie en République démocratique du Congo. À terme, plus de 120 000 habitants de Kabinda bénéficieront d’une alimentation électrique grâce à un système hybride combinant panneaux solaires et diesel.

Plongée dans l’obscurité depuis des années, la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, entrevoit enfin la lumière. La mise en œuvre de ce projet d’envergure marquera un tournant pour la région, en contribuant non seulement à l’amélioration de la qualité de vie des habitants, mais aussi au développement économique local.

Robyzon Banza, depuis Kasaï-Oriental