Après avoir brillamment achevé un cursus en relations internationales et diplomatie, Alain Mukoko Odia Munguriek, journaliste et natif de l’Ituri, se déclare prêt à contribuer à la paix et à la cohabitation pacifique dans sa province natale, en proie à une insécurité chronique.

Pendant deux ans, Alain Mukoko a suivi une formation rigoureuse en ligne et en présentiel auprès de prestigieuses institutions telles que Breetich University College, BLC Pacific Leek College et AST Academy, où il a obtenu un diplôme en master en diplomatie internationale. Ce parcours lui a aussi permis de se spécialiser dans des domaines cruciaux comme la cybersécurité, la sociologie et l’intelligence artificielle, des disciplines qui s’avèrent essentielles dans un monde en mutation rapide.

Lors de la cérémonie de clôture tenue à Dubaï, Mukoko a partagé son expérience unique, comparant notamment les dynamiques sociales des pays du Golfe à celles de l’Ituri.

« Dans les pays arabes, 25 % seulement de la population est constituée de natifs, contre 75 % d’étrangers. Cette diversité, loin d’être un frein, contribue au développement économique, social et sécuritaire de ces nations. C’est une leçon pour l’Ituri, où la cohabitation entre communautés pourrait être la clé de la paix et du progrès », a-t-il expliqué.

Un rayonnement international pour l’Ituri

Mukoko n’a pas été le seul Congolais à représenter la RDC lors de cet événement international. Pas moins de 28 participants congolais étaient présents, aux côtés de délégations venues de pays comme le Togo, le Tchad, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon et le Bénin, où certains se sont spécialisés en développement. Ensemble, ils ont exploré des solutions innovantes pour répondre aux défis mondiaux, au développement etc. notamment à travers l’intégration des technologies numériques dans les politiques de gouvernance et de sécurité.

Un engagement pour la paix en Ituri

Fort de ces connaissances et de cette expérience, Mukoko entend jouer un rôle actif dans la réconciliation et la cohésion sociale en Ituri. Il envisage de collaborer avec les autorités locales, les leaders communautaires et les organisations internationales pour développer des initiatives concrètes favorisant le dialogue entre les différentes communautés de la province.

« L’Ituri a besoin de bâtisseurs, de personnes prêtes à aller au-delà des divisions pour construire un avenir commun. Je veux faire partie de cette dynamique », a-t-il déclaré.

Alors que l’insécurité continue de freiner le développement de la région, Alain Mukoko représente un espoir pour l’Ituri. Sa formation internationale et sa vision du « vivre ensemble » pourraient bien apporter des solutions durables à cette province meurtrie.

Papy Kilongo, depuis Bunia