Irumu : FADEM redonne espoir à 1 084 ménages victimes des violences ADF à Komanda
Face aux récentes violences perpétrées par les rebelles ADF dans la chefferie de Basili, trois organisations réunies en consortium dont Appui aux femmes démunies et aux enfants marginalisés (AFDEM), Femme en action pour le développement multi sectoriel (FADEM) et l’Association des femmes pour la paix et le développement endogène (AFPDE) ont procédé à une vaste distribution de vivres au profit des déplacés internes de Komanda.
Selon Mme Georges Kitabo Love, coordinatrice de FADEM, l’opération est financée par Start Network/Start fund, bailleur du projet.
« Nous (FADEM) assistons directement 542 ménages, et au total ce sont environ 1084 familles qui bénéficient de cette intervention humanitaire », a-t-elle déclaré.
Chaque ménage reçoit un lot composé de 50 kg de farine de manioc, 25 kg de riz, 25 kg de haricots, 5 litres d’huile végétale et 1 kg de sel.
« Avant la distribution, un ciblage participatif a été mené. La communauté elle-même a exprimé ses besoins, afin d’éviter de donner ce qui ne correspond pas à leur consommation », a expliqué Mme Kitabo.
Elle souligne que l’assistance est bien accueillie :
« La communauté est très contente, car cette aide arrive dans un moment crucial. Elle permettra de soulager la faim et de soutenir les familles vulnérables qui avaient perdu espoir. »
Perspectives futures
En plus de cette aide alimentaire, le consortium annonce d’autres initiatives, notamment dans le domaine de la santé.
« Grâce à notre partenaire, 1 000 ménages bénéficieront de soins de santé gratuits pendant deux mois. C’est un geste salutaire, surtout pour une population fragilisée par l’insécurité », a poursuivi Mme Georges.
La coordinatrice de FADEM a également plaidé pour que les bailleurs étendent leurs financements à d’autres zones en alerte humanitaire, comme Djugu et Mahagi, où des déplacements massifs de populations continuent d’être signalés.
Concernant la tentation de revendre les vivres reçus, Mme Georges a affirmé avoir sensibilisé les bénéficiaires.
« La plupart ont assuré qu’ils ne vendront pas cette assistance. Souvent, les gens revendent parce qu’ils reçoivent des produits qu’ils n’ont pas l’habitude de préparer. Mais cette fois-ci, tout est local et adapté aux besoins. »
La distribution, entièrement basée sur des produits achetés localement, constitue également un soutien indirect à l’économie de la région.
Rédaction
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