Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha), section de Kasindi au Nord-Kivu, est descendu dans les rues ce vendredi, 31 janvier 2035, pour protester contre l’insécurité croissante dans la province et plus largement à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les militants dénoncent ce qu’ils qualifient de «silence coupable» de la communauté internationale face à la guerre imposée à l’Est du pays, attribuée à l’ingérence du Rwanda.

« Nous sommes très inquiets de la situation sécuritaire chez nous. Les autorités doivent agir rapidement », a déclaré un militant, visiblement préoccupé par la situation.

Dans une atmosphère tendue, les manifestants ont conclu leur marche devant le bureau administratif du fonctionnaire délégué du gouverneur militaire à Kasindi, où ils ont remis un mémorandum détaillant leurs revendications. L’autorité locale, après réception du document, a assuré qu’elle transmettrait ces doléances à sa hiérarchie.

Depuis plusieurs mois, la province du Nord-Kivu, et en particulier sa capitale Goma, fait face à une recrudescence de la violence. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, la présence de l’armée rwandaise serait un facteur clé de cette insécurité. Cette situation alimente le mécontentement et les manifestations, comme celle organisée par la Lucha à Kasindi.

Les populations locales, prises en étau entre les violences et l’inaction des instances internationales, réclament une réponse forte des autorités congolaises et de la communauté internationale. La Lucha, fidèle à son engagement pour la démocratie et la paix, appelle à des actions immédiates pour restaurer la sécurité et protéger les citoyens de la région.

Reste à savoir si ces appels seront entendus et si des mesures concrètes seront prises pour mettre fin à cette crise sécuritaire persistante.

David Akilimali, depuis Beni