
Bunia : La justice militaire classe sans suite l’affaire de présumé détournement impliquant la directrice provinciale de la CNPR
La justice militaire a décidé de classer sans suite le dossier de présumé détournement de fonds impliquant la directrice provinciale de la Commission Nationale de la Prévention Routière (CNPR), Djangusi Bubulenga Irène, faute de preuves suffisantes.
L’affaire avait été portée à la connaissance des autorités judiciaires le 1er décembre 2024 par un groupe de dénonciateurs composé de Muhumuza Kabagambe David, Innocent Bisimwa Ruboneza, Djadri Adriko et Saleh Aembe Désiré. Ces derniers accusaient la responsable de la CNPR d’un détournement présumé de plus de 100 000 dollars américains.
Suite à ces accusations, l’auditorat militaire avait ouvert une enquête sous le numéro de dossier RMP 01114iJNG/024, convoquant toutes les parties concernées pour des auditions et la collecte d’éléments de preuve.
Cependant, lors de la confrontation entre les plaignants et Bubulenga, aucune preuve tangible n’a pu être produite pour étayer les accusations de détournement. Dans une correspondance adressée au gouverneur militaire, la justice militaire a affirmé que les éléments avancés par les dénonciateurs étaient infondés, notamment ceux concernant un partage présumé des recettes de la CNPR avec l’antenne d’Aru sur la base d’une note interne intitulée Modèle Type de Job Description des Directions Provinciales.
Face à l’absence de preuves solides, la justice militaire a donc statué en faveur du classement sans suite de cette affaire, mettant ainsi un terme aux accusations portées contre la directrice provinciale de la CNPR.
Cette décision relance le débat sur la nécessité de preuves concrètes dans les affaires de détournement de fonds publics et soulève des questions sur la responsabilité des dénonciateurs en cas d’accusations non fondées.
Charlie Omba depuis Bunia
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