A seulement 17 ans d’âge, Mademoiselle Mumtaz Fahim s’inscrit sur la liste des écrivains de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’lturi, à travers son roman paru «Et si» (une hypothèse connue par trente-six personnes). Le livre touche l’hypersensibilité des gens au regard des stéréotypes et ou préjugés palpables de la société.

Le roman cible les générations présente et future voire des adultes. Lors d’une interview exclusive accordée ce lundi, 08 septembre 2025 à lturi.cd, la romancière elle-même s’est dite au départ de la confection de son idée «Et si», pour toucher les amoureux de la lecture en tant qu’une passion littéraire.

«Dans ce livre, je parle de l’hypersensibilité, les besoins de d’être aimé, soutenu et entendu par la société et tout le monde. Je veux changer la vision, leur manière de voir le monde, je veux qu’ils regardent le monde avec un œil différent. J’essaie de me mettre à la place des gens avant de juger, parce qu’en temps normal, l’être humain, il est fait pour juger. Quand tu vois quelqu’un, tu ne sais pas ce qu’il traverse, tu ne sais pas par quoi il vit, mais tu te permets de critiquer, et moi, je vois ça différemment, j’essaie de me mettre à la place de cette personne…», pense Mumtaz Fahim, la romancière.

La promotion du livre se fait à l’ASBL Rebâtisseurs, école Les abeilles,…

Née à Bunia (Ituri), Fahim mûrit davantage son idée pour la parution d’un autre roman dont le titre reste tacite du grand public.

Blaise Wathum, depuis Bunia