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Bunia : 30 prestataires de santé capacités par CICR sur la prise en charge des incarcérés privés de liberté

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a organisé un atelier dont la durée est de trois jours pour les prestataires de santé travaillant en milieu carcéral, ainsi que le personnel pénitentiaire. C’est dans l’objectif de les outiller en méthodes d’analyse, de suivi et de réponse aux besoins de la santé des personnes incarcérées privées de liberté.

«Vous savez, le CICR porte assistance aux personnes touchées par les conflits armés ou d’autres situations de violences et nous nous efforçons à prévenir la souffrance par la promotion de renforcement des droits et des principes humanitaires universels. L’incarcération est un phénomène qui se fait comme vous savez et du coup, notre soutien aux autorités vient dans le cadre d’analyser la situation actuelle et proposer la réponse conformément aux normes internationales.» a dit docteur Elias Saade, responsable du programme de santé en détention au sein du CICR/RDC à la presse iturienne.

Le directeur de la prison centrale de Bunia, le colonel Camille Nzonzi, salue la tenue de cette formation centrée sur la santé des détenus en milieu carcéral.

Selon lui, cette formation est utile pour l’amélioration des conditions de la détention et maintenir à bon état la santé des détenus, afin de lutter contre des cas des décès et des maladies.

«Désormais, si un détenu arrive le premier jour au milieu de la détention, on va commencer à suivre son état de santé jusqu’à la sortie. Ce que vous voyez à la prison, c’est grâce aux différents partenaires notamment le CICR …En effet, le CICR nous appuie énormément.» affirme le directeur de la prison centrale de Bunia.

Pour la Division Provinciale de la Santé (DPS), durant les trois jours de formation, plusieurs défis à relever ont été soulevés, notamment la hausse du plateau technique de la structure sanitaire de la prison centrale de Bunia. Docteur Justin affirme également que, c’est grâce au soutien du CICR que la structure sanitaire de la prison centrale fonctionne correctement.

Notons qu’au total 30 participants ont bénéficié de différentes thématiques débattues dans cet atelier.

Charlie Omba

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