
Lubumbashi célèbre la Journée Internationale des droits de la femme par un culte œcuménique
À l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, la salle Monseigneur Kalaba a accueilli un culte œcuménique en hommage aux femmes victimes de violences à l’Est de la RDC.
L’événement, marqué par des chants et des prières, a rassemblé plusieurs figures politiques et religieuses, dont le gouverneur de la province, Jacques Kyabula Katwe, et d’autres autorités locales. Les participants ont prié pour les femmes ayant subi des abus en raison des conflits armés qui ravagent certaines régions du pays.
Au centre des échanges, la figure biblique de Déborah, prophétesse et symbole de leadership féminin, a servi de modèle pour encourager les femmes à affronter les défis avec foi et détermination. Maman Ruth, l’une des oratrices du jour, a insisté sur la «soumission éclairée» des femmes dans leurs foyers et sur la force de la prière comme outil de résilience. Elle a exhorté l’assemblée à prier pour les victimes des agressions rwandaises, en s’appuyant sur des passages du livre de 1 Samuel, chapitre 25.
En marge de cette cérémonie, un appel aux dons a été lancé pour venir en aide aux populations de Goma, lourdement touchées par les violences. Le gouverneur Jacques Kyabula a également profité de l’occasion pour déclarer officiellement ouvertes les activités du mois de la femme dans la province du Haut-Katanga. Il a exprimé son soutien au président Félix Antoine Tshisekedi dans sa lutte pour restaurer la paix dans le pays.
Le culte s’est clôturé par une prière dirigée par l’évêque de l’Église du Christ au Congo. Ensuite, une rencontre symbolique a eu lieu à l’université de Lubumbashi, où un match de football a opposé l’équipe féminine du gouvernorat provincial à celle de l’Assemblée provinciale. Une manière de promouvoir la solidarité et l’engagement des femmes pour leurs droits.
Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large de mobilisation en faveur des victimes des conflits en RDC. Elle témoigne de la détermination des acteurs sociaux et politiques à lutter pour un avenir plus juste et pacifique.
César Marcelo, depuis Lubumbashi
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