Nord-Kivu : les FARDC accusent le M-23 d’avoir tué 19 personnes dans un bombardement à Mweso dans masisi
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) condamnent les morts et blessés causés par les rebelles du M23 et ses alliés, ce jeudi 25 janvier 2024.
Dans un communiqué de presse rendu public par l’armée au Nord-Kivu, les FARDC avancent un bilan provisoire de 19 civils tués et de 27 blessés.
«[…] Ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise, ont dans leur fuite, largué des bombes mortiers 120 orientées dans la cité de Mweso, causant ainsi la mort de 19 personnes et 27 blessés», lit-on dans le communiqué signé par le Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume.
L’armée congolaise rassure cependant, de sa détermination à assurer la protection de la population civile.
«Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit international humanitaire, les FARDC appellent la Communauté Internationale à se saisir de ces bavures…Les FARDC rassurent la population qu’elles restent déterminées à bouter hors du territoire national le M23 et son allié, l’armée rwandaise», a-t-il renchéri.
Il sied de noter que les activités restent paralysées depuis plus de 4 jours dans la cité de Mweso, en territoire de Masisi. La situation est consécutive aux affrontements, part, des rebelles du M23 aux jeunes résistants dits Wazalendo, et de l’autre, des soldats congolais.
Jonathan Basara