
USA-RSA : Cyrille Ramaphosa répond courageusement aux tacles de Donald Trump
Dans une sortie médiatique hasardeuse, le président Sud-africain Cyrille Ramaphosa a répondu à Donald Trump à sa prétendue aide monétaire.
D’une «réponse du berger à la bergère», l’Afrique du Sud n’a pas tardé à réagir au post du Président américain, daté du lundi 03 février 2025, qui menaçait de frapper financièrement le pays de Mandela, car ce dernier confisquait des terres, selon les mots de Washington.
En revanche, le Président sud-africain a tenu à faire la lumière sur ce sujet le même lundi. Cyrille Ramaphosa explique que son pays demeure attaché aux principes démocratiques et ne peut en aucun cas se livrer à la confiscation des terres.
«L’Afrique du Sud, comme les États-Unis d’Amérique et d’autres pays, a toujours eu des lois sur l’expropriation qui équilibrent la nécessité d’une utilisation publique des terres et la protection des droits. Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre», indique Président Sud-africain.
S’agissant de la menace de coupure de l’aide humanitaire, le pays de Mandela qui indique néanmoins ne pas la souhaiter, rassure tout de même que les États-Unis ont uniquement une faible contribution qu’ils apportent à la lutte contre le VIH et rien de plus.
« Les États-Unis restent un partenaire stratégique et commercial clé pour l’Afrique du Sud. A l’exception de PEPFAR Aid, qui représente 17% du programme sud-africain de lutte contre le VIH/Sida, il n’y a pas d’autre financement important fourni par les États-Unis en Afrique du Sud.», conclut Ramaphosa.
Selon des sources, l’aide américaine en Afrique du Sud représente un peu plus de 250 milliards de XOF par an.
Robyzon Banza depuis Kasaï-Oriental
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