Spécial 8 mars : certaines femmes de Bunia se sont livrées à la libation et à la pagaille

Le 8 mars est une journée comprise et définie de plusieurs manières par des femmes en ville de Bunia, selon le niveau de leurs connaissances. Il y a certes, celles qui célèbrent cette date à sa juste valeur, celle de défendre et de promouvoir les droits de la femme à tous les niveaux.

Cependant, pour les unes, c’est une occasion d’avoir une journée chômée et payée, un instant de pratiquer les interdits et tout ceux qui vont à l’encontre de la culture africaine tels que faire un échange des tâches ménagères entre l’homme et la femme pour celles qui sont au foyer.

Pour d’autres, c’est une journée de se régaler autour d’un verre, goûter à l’alcool plus que sa soif, des rapports sexuels occasionnels et à des endroits non adaptés, un moment d’égarement, de se méconduire, etc.

Suite à cette compréhension tordue, les conséquences d’après la fête s’invitent immédiatement. D’après les témoignages récus et les images recueillies, la journée internationale des droits de la femme s’est généralement bien passée pour certaines tandis que pour les autres, elle a été transformée à un moment de s’enivrer et cela a suscité des critiques de la part de l’opinion publique.

A l’exemple du quartier Sukisa où deux femmes se sont échangées des coups de poing après avoir siroté la bière ensemble, à ceux-là s’ajoute le cas d’une autre femme qui est tombée de la chaise d’un boutiquier après avoir goûté de l’alcool, toujours au même endroit.

L’événement s’est aussi produit au quartier Yambi Yaya où une autre dispute a eu lieu entre une femme et son mari. Selon celui-ci, il reprochait à sa femme d’avoir passé la nuit dehors.

Jusqu’à six heures du matin du samedi 9 mars, certaines femmes s’habillant en pagnes étaient encore visibles dans plusieurs débits de boissons et espaces, d’autres auraient mêmes passé la nuit dans ces endroits, un comportement qui a été critiqué par un bon nombre de personnes curieuses.

Des photos et vidéos des femmes nues circulent sur les réseaux sociaux, des images montrant des femmes ivrent allongées par terre ayant passé nuit en même le sol d’un côté, de l’autre, celles qui rampent dans la boue ou dans des flaques d’eaux.

Si certains mariages finissent carrément par le divorce, les autres couples créent pendant cette journée de 8 mars, des sérieux problèmes qui demanderaient assez des jours pour les résoudre.

Les femmes sensées ont le devoir de conscientisér les femmes insensées sur l’importance de cette journée combien utile, recommande le Collectif des Analystes et Journalistes pour la paix, le développement et la Promotion du Genre, CAJPD-G en sigle.

Rachidi Kudra

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