Au lendemain de son entretien avec Désiré Eberande Kolongele, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a fermement dénoncé les déclarations publiques susceptibles d’entraver le processus de formation du gouvernement d’union nationale.

Dans une déclaration sans équivoque, Kamerhe a appelé le chef de l’état à prendre des mesures contre ceux qui s’expriment sur les médias et les réseaux sociaux en son nom, risquant ainsi de compromettre la cohésion nationale.

« Le président (Tshisekedi) en ce moment doit faire en sorte qu’on ne puisse pas tolérer que n’importe qui passe à la télévision ou dans les réseaux sociaux parler en son nom et énerver cette démarche de cohésion nationale. Il ne faut pas frustrer des gens davantage si nous voulons aller très loin », a-t-il déclaré.

Cette mise en garde intervient alors que Félix Tshisekedi poursuit ses consultations en vue de former un gouvernement inclusif capable de répondre aux attentes de la population, notamment face aux défis sécuritaires persistants en République Démocratique du Congo.

Toutefois, cette initiative fait face à une opposition croissante, notamment de la part de certains acteurs politiques qui estiment que l’option d’un gouvernement d’union nationale ne répond pas aux attentes démocratiques du pays.

Dans ce climat de tensions, Kamerhe exhorte les acteurs politiques et les communicateurs de l’Union Sacrée à la retenue, insistant sur la nécessité d’un alignement clair entre la vision du chef de l’état et les actions des institutions et individus sur le terrain.

Alors que le pays traverse une période de crise sécuritaire, l’issue de ces tractations politiques sera déterminante pour l’avenir du gouvernement et la stabilité nationale.

Robyzon Banza depuis Kasaï-Oriental