Le président congolais Félix Tshisekedi a exprimé sa reconnaissance envers son homologue américain Donald Trump, saluant son rôle central dans le processus de médiation visant à mettre fin au conflit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Cette déclaration intervient après l’annonce par Donald Trump d’un accord prochain visant à mettre un terme à la guerre à l’est de la RDC.

Dans une interview exclusive accordée à la journaliste Hariana Verás Victória, correspondante permanente à la Maison Blanche pour l’Afrique, Félix Tshisekedi a souligné que la démarche américaine était loin d’être un simple coup de communication. Selon lui,

«le futur accord de paix n’a rien de magique, c’est le fruit d’une prise de conscience au sein de l’administration américaine sur un conflit qui dure depuis environ 30 ans et qui a fait des millions de victimes».

Tshisekedi a précisé que l’objectif de cet accord est clair : mettre fin aux hostilités et obtenir le retrait inconditionnel de tous les groupes armés actifs à l’est du pays. Il a toutefois tenu à rappeler que ce conflit ne se limite pas aux aspects militaires.

« Il faut aussi résoudre cette guerre qui est fondamentalement une guerre économique », a-t-il déclaré, faisant allusion à l’exploitation illégale des ressources naturelles, principale cause selon lui de la persistance de l’instabilité dans la région.

Félix Tshisekedi n’a pas caché son soutien à l’éventualité d’une reconnaissance internationale de l’initiative diplomatique américaine. Il a affirmé être prêt à soutenir une candidature de Donald Trump au prix Nobel de la paix, si les efforts en cours aboutissent à une paix durable dans cette région meurtrie du continent.

Cette sortie médiatique intervient alors que la situation reste fragile dans plusieurs zones de l’est de la RDC, malgré l’annonce d’un accord en vue. Les regards sont désormais tournés vers les négociations diplomatiques qui devront en fixer les contours, notamment en matière de désarmement, de réintégration et de justice pour les millions de victimes.

Robyzon Banza, depuis Kasaï-Oriental