RDC : réélection de FATSHI confirmée, l’opposition zizanisée ?
L’opposition a décrié maintes fois les élections du 20 décembre derniers. Tous les camps de cette dernière ont exigé l’annulation de celles-ci, à cause des irrégularités. Malheureusement pour eux, la machine qu’ils souhaitaient freiner poursuit son bon chemin jusqu’à la proclamation des résultats provisoires par la CENI.
Par dessus tout, la cour constitutionnelle vient de confirmer les résultats de l’élection présidentielle, nonobstant les recours, requêtes et plaintes déposés au Conseil constitutionnel de la RDC.
Toutes les démarches ayant accouché d’une souris, le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu parle d’une fraude planifiée et exécutée par la Commission Électorale nationale Indépendante.
«[…] C’est tellement flagrant et grossier que la république soit aujourd’hui trahie. Le peuple congolais est aujourd’hui humilié par M. Kadima et la CENI qui a systématiquement violé la constitution et la loi électorale. Au fait, qu’il a donné des machines à voter à des particuliers avec codes et mode opératoire […]»
Ce candidat malheureux à l’élection présidentielle pour la deuxième fois appelle à l’arrestation de tous les membres de la CENI, impliqués dans la fraude électorale.
Pour Matata Ponyo Mapon, 1.3 milliards du trésor public est dilapidé par les membres de la CENI, sans organisation des élections crédibles.
«[…] Les élections de décembre dernier ont été chaotiques et ne répondent nullement aux aspirations du peuple congolais. À ce titre, elles méritent d’être annulées.[…]» , a tweeté cet ancien premier ministre sous Kabila.
Moïse Katumbi qui n’a pas trouvé utile de déposer sa requête à la cour constitutionnelle, qualifie du théâtre bien orchestré, les élections du 20 décembre dernier.
«[…] Il n’y a pas d’autres solutions que d’annuler ce simulacre d’élections.
L’intérêt de la République en dépend. […]»
Bien que dispersés, les opposants congolais n’acceptent pas religieusement la victoire écrasante de Félix Antoine Tshisekedi avec plus de 70 %.
Jonathan Basara.