RDC : réaction du gouvernement face aux récentes manifestations contre les ambassades à Kinshasa
Quelques heures après les manifestations anti-diplomatiques, notamment contre la Monusco et certaines ambassades, tenues ce samedi 10 février 2024 à Kinshasa par des citoyens, le gouvernement a réagi.
En réponse aux actes de vandalisme perpétrés par des manifestants protestant contre la prétendue complicité de la communauté internationale face à l’insécurité et aux violences chroniques dans l’Est de la RDC, le ministre Peter Kazadi a présidé une réunion importante, accompagné du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, et des représentants de plusieurs services de sécurité.
Au cours de cette réunion, la situation a été analysée, et des mesures appropriées ont été discutées. À la suite de cette réunion, le ministre a souligné que le gouvernement comprend la colère des manifestants tout en désapprouvant leurs actions.
«Quand bien même que nous comprenons certaines frustrations de nos compatriotes par rapport à ce qui se passe à l’Est de notre pays, mais la manière dont les manifestants ont procédé viole plusieurs dispositions du droit international», a expliqué Peter Kazadi.
Il a attiré l’attention des manifestants sur le caractère inviolable des installations et du personnel diplomatiques, soulignant que le gouvernement ne peut tolérer que les compatriotes s’attaquent à ces entités protégées par le droit international.
« Nous tenons à rappeler que les installations des diplomates étrangers, le personnel de la Monusco sont inviolables. Le gouvernement de la République ne peut pas accepter que nos compatriotes s’attaquent à ce corps qui est bien protégé par le droit international. Nous pensons que toute personne qui veut manifester est libre de le faire, mais dans le respect des règlements et des lois de la République. Nous avons un régime sur les manifestations. chaque fois que quelqu’un veut manifester, on autorise et la police sera derrière pour encadrer. Ce que nous n’avons pas constaté aujourd’hui», a déclaré le vice-premier ministre de l’Intérieur.
Au nom du gouvernement de la République, le vice-premier ministre de l’Intérieur appelle la population au calme.
Blaise Wathum