RDC : La guerre de l’Est a considérablement impacté sur les ressources naturelles

Depuis près de trois décennies maintenant, l’Est de la République Démocratique du Congo vibre au rythme d’un cycle infernal d’insécurité qui n’arrive pas à dire son dernier mot.

Cette guerre a considérablement impacté sur les ressources naturelles, notamment les minerais, les animaux, l’atmosphère, les eaux, les bois et la forêt, au-delà de d’impact négativement sur l’homme, considéré comme la principale ressource naturelle.

Les rébellions du RCD Goma, de l’Armée Patriotique du Congo (APC), de la CNDP de Laurent Kunda Batware, du M23 et d’autres groupes armés locaux du Nord-Kivu, ont pris le Parc National de Virunga, site du patrimoine mondial de l’UNESCO comme leur base arrière.

Cette situation du Kivu montagneux est aussi visible en province de l’Ituri, où les groupes armés locaux se sont rétrécis dans les sites à forte teneur des minerais. Ils pillent, tuent les populations civiles, violent des femmes et filles, torturent et mettent fin à la vie des civils dont les conditions sont inhumaines.

En Ituri, la zone de Djugu et quelques villages de la chefferie des Walese Karo frontalière du même territoire, des actes de pillages et incendies des maisons ont toujours été fréquents, obligeant les populations à vivre la terreur quotidiennement.

L’humanité tout entière se pose la question et particulièrement les populations congolaises souffrant des affres de guerre depuis de longues années de savoir  » si les hommes sont massacrés comme des gens sans valeur durant plus de 20 ans à l’Est du pays. Quelle peut être les conséquences sur les autres ressources naturelles notamment les minerais, les animaux et la forêt ?

Peut-on espérer à une vue face à cette tragédie interminable ? À quoi peut-on se fier alors que rien ne va?

Ces différentes questions laissent perplexes les populations congolaises qui croient déjà à une guerre économique qui profite aux uns au détriment des autres.

Pour eux, certains congolais s’en méfient des morts dans leurs régions, d’autres se tapent de l’argent en devenant complices des actes de génocide.

Les guerres du M23, des ADF et des autres groupes armés locaux actifs dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, sont loin de prendre fin, car rien d’espoir n’est envisageable.

Des hectares des champs ont été abandonnés par la population, des maisons parties en fumée, des hommes, femmes et enfants emportés en forêt, d’autres égorgés devant leurs frères.

A ce stade, les hommes et les autres ressources naturelles continueront à croupir dans la misère d’une série des guerres et des rebellions montée par les puissances occidentales en complicité avec certains pays voisins de la RDC, notamment le Rwanda, le Kenya et l’Ouganda avec la bénédiction de certains congolais contents de faire couler le sang de leurs frères et sœurs congolais.

Rien d’espoir aux occidentaux moins encore à leur justice internationale. Le congolais doit comprendre que dans cette guerre en Ituri et au Nord-Kivu, l’or, le coltat, la cassitérite, le bois, le café, le cacao, la viande de brousse et d’autres ressources naturelles, traversent frauduleusement les frontières et profitent aux étrangers américains, britanniques, français et belges qui ne veulent pas que cette guerre finisse pour continuer à piller les ressources sans payer les impôts, en mettant nos populations comme des poules des fêtes.

Nicaise Ngumbi

Publications similaires