La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a réaffirmé, lors de la 7ᵉ Conférence annuelle de Glencore tenue à Kinshasa, la volonté du gouvernement de faire du secteur minier un levier essentiel du développement national au profit de la population congolaise.

Dans son allocution, la cheffe du gouvernement a insisté sur la mise en œuvre de réformes structurelles axées sur la transparence, la digitalisation et la sécurité juridique et judiciaire, des éléments qu’elle considère comme les piliers d’un climat des affaires attractif et durable. Ces réformes visent à renforcer la confiance des investisseurs tout en garantissant une meilleure redistribution des richesses issues des ressources naturelles.

« Il y a une volonté politique claire, portée par le Chef de l’État, de placer le climat des affaires au centre de l’action gouvernementale », a déclaré Judith Suminwa Tuluka, appelant à un partenariat équilibré entre l’État, les entreprises minières et les communautés locales.

La Première ministre a également mis en avant l’importance d’un accès accru des entrepreneurs congolais aux opportunités offertes par le secteur extractif. Elle a rappelé que des mécanismes tels que l’ARSP (Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé), le FOGEC (Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo) et l’ARCA (Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances) sont déjà opérationnels pour soutenir la participation nationale.

Ces instruments, a-t-elle expliqué, visent à favoriser la sous-traitance locale, stimuler l’emploi des jeunes et renforcer la capacité des entreprises congolaises à prendre part activement à la chaîne de valeur minière.

Vers une transformation locale des ressources

Judith Suminwa Tuluka a enfin réaffirmé la priorité donnée à la transformation locale des ressources naturelles, une étape essentielle pour créer des emplois, développer les compétences nationales et accroître la valeur ajoutée produite sur le territoire congolais.

La conférence a réuni autour de la Première ministre les principaux acteurs du secteur, ainsi que les ministres des Mines et du Portefeuille, autour d’une vision commune : celle d’un secteur extractif au service d’un développement durable, inclusif et centré sur l’humain.

Robyzon Banza