
RDC – Épidémie de Mpox : 12 cas confirmés dans le Haut-Katanga
La province du Haut-Katanga, en République démocratique du Congo, est en alerte face à une recrudescence de cas de Mpox. Douze cas ont été confirmés dans 18 des 27 zones de santé que compte la région. Cette situation préoccupante a été annoncée par le Dr Nick-Thérèse Kayila, médecin inspecteur provincial, à l’issue d’une réunion stratégique tenue le 2 janvier 2025 sous la présidence du ministre provincial de la santé, le professeur docteur Joseph Sambi Bulanda.
Lors de cette réunion, les responsables sanitaires ont réévalué le plan de riposte provincial et renforcé la coordination des efforts de lutte contre l’épidémie. L’approche multisectorielle « One Health » a été mise en avant, intégrant la collaboration entre différents acteurs pour une réponse globale et efficace.
Formation et communication, piliers de la riposte
La surveillance épidémiologique a permis d’identifier 148 cas suspects à ce jour. En réponse, des soins gratuits sont proposés, et des ambulances ont été mises à la disposition des patients. Par ailleurs, des médicaments, des intrants de laboratoire et d’autres ressources nécessaires sont fournis aux centres de santé pour répondre à l’urgence.
La formation du personnel de santé et une communication adaptée sont jugées essentielles pour contenir la propagation du virus. Des campagnes de sensibilisation sont en cours afin d’informer les populations sur les mesures de prévention et sur l’importance de signaler les cas suspects.
Un appel à la vigilance sanitaire
Le gouverneur de province, Jacques Kabula Katwe, a exhorté les habitants à renforcer leur vigilance et à suivre les consignes sanitaires. Cet appel s’inscrit dans les directives du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a insisté sur l’importance de la prévention et de la réponse rapide.
La population est invitée à se protéger, à signaler tout cas suspect et à consulter les centres de santé les plus proches pour toute suspicion de Mpox. L’ensemble des autorités sanitaires reste mobilisé pour contenir cette épidémie et limiter son impact sur les communautés.
En attendant une accalmie, le Haut-Katanga reste en état d’alerte maximale, prouvant une fois de plus l’importance d’une réponse coordonnée face aux urgences sanitaires.
Marcel César, depuis Lubumbashi
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