RDC-Élection 2023 : scrutin à plusieurs jours, la CENI, a-t-elle violé la loi électorale ?
Ça fait débat dans la classe politique que sociale de la RD Congo. En-tout-cas, c’est une expérience jamais vécue dans ce pays de Lumumba. Plusieurs politiciens en ont fait objet des sorties médiatiques. Ils ont dénoncé la violation de la constitution après avoir constaté un scrutin qui dure au-delà d’un jour.
Il y a ceux qui dénonçaient la mauvaise organisation de la CENI, les autres ont aperçu la complicité de la centrale électorale à la fraude.
La CENI, a-t-elle raison ?
La centrale électorale n’a violé aucune loi en vigueur en RDC, soutien Maître Éric MBUYI MUYAYA, Avocat au Baron de Kinshasa,Gombe. Pour cet ami de la loi, l’article 64 de la loi électorale tranche. Son alinéa 1 et 2 autorisent le président du bureau de vote de constater s’il y a une file d’électeurs en attente et lui donne pouvoir d’accorder le droit de voter à tous les électeurs présents.
Pour le cas des élections de 2023, faute du retard lors du déploiement des kits électoraux, plusieurs bureaux n’ont pas respecté l’heure du début de scrutin. Faut-il fermer les bureaux de vote à 17h et laisser les électeurs partir ? S’est interrogé cet avocat, avant de répondre par :
« Non, les gens doivent voter jusqu’à ce que la dernière personne soit satisfaite d’avoir remplie son devoir civique.«
Plusieurs politiciens congolais embourbent la population dans la boue pourvu que c’est soit dans leurs propres intérêts.