
RDC : Après 23 ans, Constant Mutamba restitue une parcelle spoliée par le PPRD à Madame Serana
Le ministère d’État, ministère de la Justice et Garde des Sceaux a rendu public ce mercredi 23 avril 2025, un communiqué officiel annonçant la restitution d’une parcelle située sur l’avenue Pumbu numéro 22-24, dans le quartier des Cliniques de la commune de la Gombe à Kinshasa, à sa légitime propriétaire, Madame Serana.
Cette décision intervient après une spoliation qui aura duré près de deux décennies et demie, soulignant la détermination du gouvernement actuel à lutter contre l’impunité et à garantir le respect du droit de propriété, conformément à l’article 34 de la Constitution de la République.
Le Communiqué numéro 100, émanant du Cabinet du ministre d’État, Monsieur le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, informe l’opinion publique de cette restitution significative. La parcelle en question avait été illégalement occupée pendant 23 longues années par Madame Gloria Mteyu, sœur de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila. Durant cette période, la propriété spoliée a servi de siège au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), le parti politique de l’ancien chef de l’État.
Cette affaire de spoliation foncière, qui a perduré pendant plus de deux décennies, symbolise pour de nombreux observateurs, les défis persistants en matière de respect de l’État de droit et de protection de la propriété privée en République Démocratique du Congo. La décision du ministère de la Justice de rétablir Madame Serana dans ses droits est donc perçue comme un signal fort de la volonté du gouvernement actuel de rectifier les injustices passées et de renforcer la primauté de la loi.
Dans le communiqué, le ministère d’État réaffirme avec force la volonté du gouvernement de s’engager résolument dans la lutte contre l’impunité, sous toutes ses formes. Il souligne l’engagement de l’exécutif à garantir le respect du droit de propriété, un principe fondamental consacré par l’article 34 de la Constitution de la République Démocratique du Congo. De plus, le ministère insiste sur la nécessité de veiller à la stricte application des décisions de justice, impliquant que les jugements rendus par les tribunaux doivent être exécutés sans délai ni favoritisme.
La restitution de cette parcelle à Madame Serana après une si longue période d’occupation illégale est susceptible d’avoir des implications considérables. Au-delà du cas individuel, cette action pourrait encourager d’autres victimes de spoliations foncières à réclamer leurs droits et à faire confiance aux institutions judiciaires du pays. Elle pourrait également renforcer la crédibilité de l’engagement du gouvernement à instaurer un climat de sécurité juridique propice aux investissements et au développement économique.
Il est important de noter que cette affaire intervient dans un contexte politique où la question de la gestion du patrimoine foncier et de la lutte contre la corruption sont des enjeux majeurs. La décision du ministère de la Justice pourrait être interprétée comme une manifestation de la rupture avec certaines pratiques du passé et une volonté d’établir une nouvelle ère de gouvernance basée sur le respect de la loi et la protection des droits des citoyens.
Robyzon Banza depuis Kasaï-Oriental
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UWITA NYABONGO
Moi aussi, j’ai un cas similaire de la parcelle avec l’église catholique diocèse de MAHAGI-NIOKA devant le tribunal de grande instance de BUNIA sur la place donnée pour les anciens combattants gendarmes.
Mais, je ne suis pas encore remise dans mes droits bafoués par l’église catholique diocèse de MAHAGI-NIOKA. Comment pourrais-je plaidoyer mon cas directement au cabinet du ministre ?
Veuillez en tout cas m’aider s’il vous plaît !
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