Présidentielle rwandaise : Kagame candidat à sa propre succession, un trauma pour les congolais de la RDC ?
Le parti au pouvoir au Rwanda, le Front Patriotique Rwandais (FPR), a désigné samedi 9 mars 2024, le président du pays Paul Kagame comme son candidat à l’élection présidentielle du 15 juillet prochain, pour un probable quatrième mandat de sept ans, renseignent plusieurs médias.
Le FPR a indiqué l’avoir élu, sans opposition, lors d’un congrès qui s’est terminé samedi. Paul Kamage, 66 ans, dirige le Rwanda d’une main de fer depuis le milieu des années 1990 et a remporté la présidence, à chaque fois avec plus de 90% des voix, lors des élections de 2003, 2010 et 2017.
Il a déclaré avoir accepté la nomination, mais en demandant au FPR de préparer la transition après lui.
«Le fardeau de la responsabilité de diriger notre pays peut être considéré comme une fonction d’absorbeur des chocs, compte tenu des défis auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. Cela requiert un bon état d’esprit», a-t-il déclaré.
«J’accepte ce fardeau de responsabilité, mais en faisant un appel à trouver quelqu’un pour me relever de cette responsabilité», a-t-il ajouté.
Face à cette élection présidentielle rwandaise, l’opinion publique congolaise serait davantage traumatisée par la continuité de la gouvernance de Kagame qui a placé les congolais dans la souffrance incommensurable depuis plus de deux décennies.
La population congolaise voudrait même se mettre à la place des rwandais pour peut-être se prononcer afin de dire NON au règne de Kagame, en voyant les afflictions leur imposer. Ce président du pays de mille collines est qualifié de sanguinaire par les congolais de part son modus operandi sur les ressources du sol et sous-sol de la RDC dans sa partie orientale, où les rebelles du M23 écument des territoires.
A la moindre nouvelle de la maladie de ce président laisse les congolais dans un ouff de soulagement, pour dire que sa fin est proche. Récemment, il s’est opposé du soutien de l’Union Africaine à la force de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à l’Est, qu’il accuse de renforcer l’attitude «belliqueuse» de la RDC.
La continuité de Paul Kagame au pouvoir dans son pays est un cauchemar et un traumatisme pour les congolais, qui aspirent à résolution des problèmes sécuritaires lui imposés par le Rwanda de Kagame.
Signalons que les autorités congolaises entreprennent des voies et moyens pour mettre fin à cette crise sécuritaire.
Blaise Wathum