Une étape décisive vers la fin du long conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Une importante délégation congolaise, conduite par la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est déjà à Washington pour participer à la signature officielle de l’accord de paix prévue ce vendredi 27 juin 2025.

Cette mission diplomatique comprend plusieurs hauts responsables, notamment Patrick Luabeya, président de l’Autorité de régulation des substances minérales stratégiques (ARESCOMS), le général-major Augustin Mamba, commandant du Collège des hautes études de stratégie et de défense (CHESD), et Sumbu Sita, haut représentant du chef de l’État. D’autres membres de la délégation sont encore attendus dans la capitale américaine.

C’est le président américain Donald Trump qui avait officiellement annoncé, mercredi 25 juin, la tenue imminente de cette signature de paix, en marge du sommet de l’OTAN organisé à La Haye. Il s’agit d’un aboutissement diplomatique majeur pour les deux pays, sous la médiation de Washington.

L’accord est présenté comme une solution durable au conflit qui a ensanglanté l’Est de la RDC pendant plus de trente ans, avec des millions de morts et de déplacés. Il vise notamment à mettre un terme aux soutiens extérieurs aux groupes armés et à créer un mécanisme de coopération sécuritaire, économique et diplomatique entre Kinshasa et Kigali.

Cette signature, si elle se concrétise, pourrait marquer un tournant historique dans les relations bilatérales entre les deux pays voisins et dans la stabilité régionale des Grands Lacs.

Robyzon Banza, depuis Kasaï-Oriental