Alors que la capitale congolaise célébrait la transition vers la nouvelle année 2025, une vaste opération sécuritaire a été déployée pour garantir la tranquillité des habitants. Baptisée « Opération Ndobo », cette initiative vise à endiguer la montée de la criminalité urbaine, en particulier celle liée aux bandes de délinquants appelés Kuluna.

Sous la supervision du vice-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, cette opération a conduit à l’arrestation de 450 individus suspectés de délinquance. À l’aube du 1er janvier, le vice-ministre a effectué une tournée de vérification, notamment à la maison communale de Kintambo, où une cinquantaine de suspects lui ont été présentés en présence du général Blaise Kilimbalimba.

Une deuxième étape l’a conduit au Camp Lufungula et dans le district de la Tshangu, où il a constaté la mise en place de dispositifs permettant aux victimes de récupérer leurs biens volés. Plus de 200 individus y étaient alignés, face à des citoyens venus reconnaître leurs objets dérobés.

«Cette opération est une réponse aux préoccupations croissantes des habitants de Kinshasa face à l’insécurité. Elle reflète notre engagement à protéger la population et à rétablir l’ordre», a déclaré Jacquemain Shabani, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts pour éradiquer ce fléau.

Les Kuluna, tristement célèbres pour leurs actes de violence et de vol, ont semé l’inquiétude dans plusieurs quartiers de la capitale. L’opération Ndobo marque une étape significative dans la lutte contre ces gangs et dans la sécurisation de la ville-province de Kinshasa.

Les autorités promettent de maintenir la pression sur les criminels tout en appelant la population à coopérer avec les forces de l’ordre pour bâtir une ville plus sûre.

Marcel César, correspondant à Lubumbashi