Nord-Kivu : le député national Mbusa Machozi réagit après une nouvelle tuerie des civils à Manguredjipa
Une nouvelle attaque attribuée aux combattants des Forces Démocratiques Alliées (ADF) a été signalée tôt le matin de ce mardi 28 octobre 2025 à Bandulu, un quartier situé à environ un kilomètre du bureau du chef de secteur des Bapere, dans la localité de Manguredjipa, territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
Selon des sources locales, les assaillants ont surgi vers 5 heures du matin, semant la panique parmi les habitants de Bandulu et Tshapula, deux nouveaux quartiers de Manguredjipa.
Des pertes en vies humaines sont signalées, bien qu’aucun bilan officiel n’ait encore été communiqué par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Les ADF auraient également attaqué le Centre de santé de Malunguma, provoquant la fuite de plusieurs habitants vers des zones jugées plus sûres.
Face à cette nouvelle tragédie, le député national Mbusa Machozi Joseph, élu de la région, est sorti de son silence pour dénoncer la récurrence des attaques et l’inefficacité des dispositifs sécuritaires dans cette partie du territoire de Lubero.
« Il est temps que les services de sécurité revoient leurs stratégies. Nous ne pouvons pas continuer à compter nos morts pendant que les ADF circulent librement dans nos villages », a-t-il déclaré.
L’élu de Manguredjipa a présenté ses condoléances aux familles des victimes et annoncé son intention de saisir le ministre national de la Défense afin d’obtenir des explications sur les failles sécuritaires constatées dans la zone.
Pour rappel, le secteur des Bapere demeure l’un des plus touchés par les incursions des ADF, un groupe armé d’origine ougandaise actif dans l’Est de la RDC depuis plus d’une décennie. La localité de Bandulu, récemment urbanisée, se situe à proximité de Ngoma, au sud-ouest de Manguredjipa.
David Akilimali depuis le Nord-Kivu
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