Dans un communiqué officiel datant du lundi 28 juillet, la première ministre Judith Suminwa Tuluka a exprimé ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes du massacre survenu dans la nuit du 26 au 27 juillet à Komanda, en Ituri. Cet événement tragique a coûté la vie à environ 40 civils, qui ont été brutalement tués à la machette, tandis que plusieurs autres ont été blessés, selon des sources militaires.

Le gouvernement central a fermement condamné cet acte, qualifié de « lâche et odieux ». Les autorités attribuent cette violence à des groupes terroristes, notamment les ADF (Allied Democratic Forces) et le MTM ISCAP (Mouvement des Travailleurs de la Méditerranée). Cette tragédie souligne l’urgence de la situation sécuritaire dans la région, où l’activisme des groupes armés continue de menacer la vie des civils.

La Première ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger les populations vulnérables et à mettre un terme aux activités des groupes armés.

« Nous ne laisserons pas nos concitoyens à la merci de ces terroristes. Des mesures seront prises pour renforcer la sécurité dans la région », a-t-elle déclaré.

En réponse à cette crise, une prise en charge des victimes est déjà en cours. Les autorités locales travaillent en collaboration avec des ONG et des organisations humanitaires pour fournir l’assistance nécessaire aux survivants et aux familles endeuillées.

Cet événement tragique rappelle la nécessité d’une action concertée pour restaurer la paix et la sécurité en Ituri, une région qui a déjà connu de nombreuses violences. La communauté internationale est également sollicitée pour soutenir les efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation de la région.

Robinson Banza, depuis Kasaï-Oriental