La dynamique Daniel Uyewa, structure de soutien aux initiatives du député national Daniel Uyewa, a exprimé son indignation face aux massacres perpétrés ces dernières semaines en Ituri et a réaffirmé son soutien indéfectible aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Dans une déclaration rendue publique ce mardi, le mouvement a d’abord présenté ses condoléances aux familles des victimes et aux communautés endeuillées, particulièrement après les attaques meurtrières de juillet et août dans les territoires d’Irumu et Djugu. Parmi les drames évoqués, figure le massacre de 43 fidèles de l’Église catholique Bienheureuse Anuarite de Komanda, tués dans la nuit du 26 au 27 juillet par des assaillants identifiés comme membres des ADF, alors qu’ils participaient à la célébration des 25 ans du mouvement d’action catholique Croisade Eucharistique.

La dynamique a également dénoncé les récentes attaques attribuées à la milice Codeco dans les chefferies de Mambisa et Ndokebo, où plusieurs dizaines de civils ont été tués et des biens de la population détruits.

Démenti et appel à la vigilance

Réagissant aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le centre de Mabanga aurait été attaqué, la structure a formellement démenti ces informations, les qualifiant de « propagande malveillante orchestrée par la rébellion Serpée de Thomas Lubanga ». Selon elle, ces intoxications visent à semer la panique dans la région et à discréditer les efforts des autorités congolaises et de leurs partenaires locaux, notamment le député Daniel Uyewa.

Soutien aux institutions et recommandations

La dynamique a réaffirmé son soutien aux FARDC et appelé à l’intensification des opérations militaires contre les groupes armés encore actifs en Ituri. Elle a par ailleurs salué les redditions volontaires amorcées dans le secteur de Mabanga, grâce, selon elle, à l’action conjuguée des FARDC et à la médiation du député Uyewa.

Dans sa déclaration, elle a formulé plusieurs recommandations, notamment :

1. Au président Félix Tshisekedi : maintenir une attention particulière sur l’Ituri, meurtrie par les violences depuis 2017.
2. Au gouvernement : fournir aux FARDC les moyens nécessaires pour éradiquer tous les groupes armés.
3. Aux groupes armés : déposer les armes et rejoindre le processus de paix.
4. À la communauté locale : rompre toute collaboration avec les fauteurs de guerre et soutenir les efforts des forces loyalistes.

« Nous disons oui à la paix, non à la guerre », a conclu Moïse Umirambe, porte-parole de la dynamique, dans cette déclaration lue ce 2 septembre 2025.

Rédaction