Chaque 16 juin, l’Afrique entière se souvient du courage des enfants de Soweto, tombés en 1976 pour avoir réclamé leur droit à une éducation de qualité. À Kabinda, c’est dans cet esprit de mémoire et de responsabilité que la province de Lomami a commémoré, ce lundi 14 juillet 2025, la Journée de l’Enfant Africain , couplée à un plaidoyer provincial pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.

Présidée par le Gouverneur ad intérim, Célestin Kayembe Tshiaji, la cérémonie a réuni quelques membres de l’Exécutif provincial, les acteurs judiciaires, les représentants de la société civile, ainsi que le partenaire technique et financier Save the Children, dont l’accompagnement a rendu possible cette mobilisation. Les enfants, bénéficiaires directs de cet engagement collectif, étaient également au cœur de cette journée de plaidoyer et de commémoration.

Dans son allocution, le chef de l’exécutif provincial ad intérim a salué les efforts collectifs menés jusqu’ici tout en appelant à un sursaut:

« Les enfants ne sont pas simplement les citoyens de demain. Ils sont des citoyens d’aujourd’hui, porteurs de droits et de rêves que nous devons protéger ».

Face aux défis persistants, violences, exploitation, mariages précoces, inégalités d’accès à l’éducation, Célestin Kayembe Tshiaji a réitéré l’engagement du gouvernement provincial à renforcer les services sociaux de base, à soutenir les mécanismes de protection et à promouvoir une gouvernance sensible à la condition de l’enfant.

« Ce plaidoyer doit sortir des salles et transformer les réalités sur le terrain », a-t-il insisté, appelant toutes les forces vives à écouter les enfants, valoriser leurs aspirations et bâtir avec eux un avenir digne.

Avec cette cérémonie, Lomami marque sa volonté de faire des droits de l’enfant une priorité transversale dans l’action publique.

Robyzon Banza depuis Kasaï-Oriental