L’avenir politique indécis de la femme de l’Ituri
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu publics les résultats provisoires de la législative nationale le dimanche 14 janvier 2024 par son président Denis Kadima à Kinshasa.
Eu égard à cette publication, il s’avère que l’avenir politique de la femme de l’Ituri est nébuleux.
Précisons que la vie politique est un domaine qui requiert l’implication de l’homme concomitamment de la femme, tout en visant un avenir radieux pour des intérêts communs de la société.
Malheureusement, pour le cas de la province de l’Ituri à l’issue de la publication des résultats provisoires de la législative nationale, nonobstant les deux sièges réservés à la circonscription électorale de la ville de Bunia et les cinq autres circonscriptions électorales territoriales non plus, n’ont enregistré la participation de la femme iturienne.
Des questions surgissent :
- Quelle est la considération de la femme iturienne dans la res publica ?
- Est-ce le seuil électoral le précipice disqualifiant la représentativité féminine de l’Ituri ?
- Est-ce un manque d’engagement politique de la femme iturienne la cause de son échec ?
- Comment la femme va-t-elle se défendre au niveau national ?
Plusieurs questions semblent être interrogées par l’opinion publique de la ville de Bunia.
Cependant, ces questionnements planent de doutes quant à l’avenir réservé à la femme iturienne qui n’a même pas frôle un pourcentage (1 %) du poste de la prise de décision au niveau national.
Toutefois, estimons qu’avec la publication de la législative provinciale prévue incessamment, le nombre de femmes pourrait faire mention.
Blaise Wathum