La journée de la paix célébrée en Ituri : Les communautés disposées à la coexistence pacifique
Lors de la célébration de la journée de la paix ce samedi 21 septembre à Bunia, les communautés de l’Ituri se sont engagées à vivre ensemble pour une paix durable. Elles ont réitérés leur engagement à cette cause lors d’un festival culturel organisé à cette occasion par le Centre des Femmes engagées pour la Paix en Afrique (FEPA).
Dans ce festival culturel, quinze (15) communautés présentes ont exprimé leur engagement et leur détermination à travers des danses et des chansons. Dans leurs chams, elles mettaient l’accent sur le retour de la paix et affirmaient leur opposition à la guerre.
Lors de cette cérémonie, Claudine Nzeni, représentante du gouverneur de province, met l’accent sur l’engagement de tous pour le retour définitif de la paix.
«[…] La journée d’aujourd’hui est très importante, en premier lieu elle célèbre la paix. Certains estiment qu’elle n’est pas digne de célébration. Au contraire, aujourd’hui est le jour de la prise de conscience, chacun doit apporter sa contribution pour que la paix revienne il est essentiel que chaque personne se pose la question de sa contribution à la paix.[…]» a indiqué Claudine Nzeni, conseillère du gouverneur militaire de l’Ituri en matière politique et nouvelle citoyenneté.
L’organisatrice de cette cérémonie, quant à elle, soutient que les communautés de l’Ituri sont tenues de rester unies afin de favoriser un développement durable de cette province.
«[…] Il n’y a pas de lieu où aller. Nous sommes destinés à être unis. Ainsi, il est essentiel de se rassembler en tant qu’un seul homme afin de stimuler le développement de toutes nos communautés. Les Ituriens sont solidaires malgré les obstacles. Grâce à mon expérience dans la restauration de la paix, je vous garantis que l’Ituri est un lieu où tout est agréable […]» s’est exprimée Petronile Vaweka devant la presse.
De nombreuses personnes qui ont rencontré l’organisateur sur le lieu du festival expriment leur gratitude et expriment leur souhait de voir ce type d’activité répandue dans toute la province.
Charlie Omba