Kasenyi-Tchomia: Les populations dénoncent des actes tracassiers par certains militaires, l’aide des services de sécurité sollicitée
Les populations riveraines du lac Albert dénoncent des tracasseries dont elles sont victimes de la part des éléments militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à Tchomia et Kasenyi dans le territoire de Djugu en Ituri. Ces populations lancent un cri d’alarme aux services de sécurité.
Selon les informations parvenues à Ituri.cd ce mardi 06 août 2024, les barrières érigées sur le tronçon routier Kasenyi-Tchomia constituent la base des tracasseries aux usagers de cette route. L’ acteur politique Wilson Nduru RUSOKE tout en condamnant cet acte, révèle que la mission de ces barrières était de faire le contrôle systématique de passagers pour dénicher l’ennemi et non demander de l’argent aux passagers et aux taximen vu que les populations de la plaine de Kasenyi -Tchomia vivent encore dans la psychose depuis l’événement du 31 juillet 2024 qui a secoué la plaine de Kasenyi -Tchomia et recommande aux services de sécurité de mettre leur professionnalisme au profit des populations.
«Je pense que ce n’est pas mauvais comme l’Etat a décidé d’ériger ces barrières pour contrôle, afin de lutter contre l’insécurité, mais ça nous inquiète de voir ces barrières devenir à la base des tracasseries à la population. Ces barrières violent leurs missions. Nous avons parlé avec le commandant de base il nous a dit qu’il ne connaît pas se qui se passe. Nous dénonçons ces comportements des militaires, cette situation est vraie, les militaires devraient seulement se limiter au contrôle des cartes pas exiger de l’argent. Nous voulons que l’Etat fasse son travail mais dans l’ordre.»a dit Wilson Nduru RUSOKE à Ituri.cd.
Les conducteurs des motos abordés à ce sujet, affirment que pour avoir le libre passage ils sont sommés de payer 2.000 Francs congolais pour les Taxi motos et 5.000Francs congolais pour les voitures. Ces taximens demandent aux autorités de leur venir en aide.
D’autres personnes dénoncent le comportement indigne de certains éléments militaires dans cette entité lacustre en affirmant que les militaires torturent et coiffent de force de civils. Ce qui traumatise ces populations en détresse.
Nos efforts de joindre le porte-parole de l’armée en Ituri sont restés sans succès.
Redaction