Un atelier de renforcement des capacités a réuni ce samedi à Kasenyi, dans le secteur des Bahema Sud (territoire d’Irumu), plusieurs acteurs clés œuvrant pour la protection des enfants en période de conflits armés. Organisé par la section Protection de l’enfant de la MONUSCO, cet atelier a rassemblé des leaders communautaires, des membres d’associations féminines ainsi que des défenseurs des droits des enfants.

La rencontre s’est tenue dans la salle polyvalente communautaire de Kasenyi, à 55 kilomètres au sud de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. L’objectif principal était de renforcer les compétences des participants pour une meilleure collecte et transmission des informations relatives aux six violations graves des droits de l’enfant, telles que définies par le droit international humanitaire.

« Il est essentiel que les acteurs sur le terrain soient en mesure de documenter de manière précise, objective et rapide les violations que subissent les enfants dans les zones en conflit. Cela permet d’orienter des actions concertées et efficaces pour leur protection », ont expliqué les facilitateurs de la MONUSCO.

Présent à l’ouverture des travaux, le chef de secteur des Bahema Sud, Kataloho Takumara André, a salué cette initiative. Il a exhorté les participants à tirer pleinement profit des enseignements reçus afin de mieux protéger les enfants au sein de leurs communautés respectives. Il a également remercié les formateurs de la MONUSCO et le COARDHO, partenaire de cette activité.

Il convient de rappeler qu’un atelier similaire s’est tenu récemment à Tchomia, dans la chefferie des Bahema Banywagi, territoire de Djugu, toujours dans le cadre de cette série de formations visant à outiller les acteurs locaux face aux enjeux de la protection de l’enfance en contexte de conflit.

Joab Tibamwenda depuis Kasenyi