Le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, a atterri à Kinshasa lundi 28 juillet, pour répondre à la convocation du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemin Shabani.

C’était dans l’après-midi qu’il a foulé la ville province de Kinshasa, afin de répondre à un télégramme daté du 8 juillet, l’invitant à des consultations.

Cependant, ce qui a suscité l’inquiétude, c’est sa soudaine disparition deux jours après le télégramme de cette convocation. Pendant une période de plusieurs jours, aucune nouvelle de lui n’a circulé, ses téléphones étaient inaccessibles, et même les autorités de Kinshasa n’ont pas réussi à le joindre.

Face à cette absence prolongée, le vice-ministre des Affaires Coutumières a nommé son adjoint, Martin Kazembe Shula, pour assurer le bon fonctionnement de la province pendant cette période d’incertitude. La situation a alimenté de nombreuses spéculations concernant Kyabula, certains affirmant qu’il aurait trouvé refuge en Afrique du Sud, fuyant ainsi les conséquences de ses récentes déclarations controversées sur Corneille Nangaa et l’ancien président Joseph Kabila, liés à la guerre à l’Est du pays.

Après une semaine d’absence, le gouverneur a réapparu à Lubumbashi le jeudi 24 juillet 2025. Selon son entourage, cette disparition était due à des problèmes de santé. Lors de son retour, Kyabula s’est présenté devant des militants et sympathisants de son parti, l’Action pour la Rupture et le Développement (ARDev), mais n’a pas fait de déclaration concernant son absence ou son état de santé.

Ce retour soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique de Jacques Kyabula et sur les enjeux qui entourent actuellement la province du Haut-Katanga.

César Marcelo, depuis Lubumbashi