Ituri-Sécurité : Les politiciens invités à se fier à l’exécutif provincial dans des sorties médiatiques
Le député national Jean Marie Akondabo a rappelé aux députés provinciaux et nationaux leurs responsabilités lors de la réapparition d’un quelconque problème sécuritaire en province de l’Ituri.
Cet élu de la circonscription électorale de Mambasa l’a dit lors d’un point de presse tenu mardi, le 20 août 2024 en ville de Bunia.
Selon lui, chaque iturien a uniquement besoin de la paix durable. Il incite les responsables politiques ituriens à faire des déclarations médiatiques responsables pour contribuer à la recherche de la paix durable en Ituri plutôt que de rendre la situation plus complexe par des déclarations contradictoires et spectaculaires.
«Nous sommes sous état de siège qui nécessite une gestion sécuritaire spécifique… Les informations sécuritaires fiables ne peuvent être obtenues que par le biais des autorités de la province. Et seulement à partir de cela, nous pouvons prendre certaines positions politiques […] » a-t-il déclaré le député national Akandabo.
Il demande aux politiciens de toujours prendre en compte, mais avec un esprit critique élevé, les informations provenant de leurs propres bases. cet élu dans ses propos, cherche à faire de faiseurs d’opinion ituriens des personnes qui ne se concentrent pas uniquement sur la santé politique au détriment du leitmotiv collectif à savoir, la paix.
«[…]» Considérons le cas de la perturbation sécuritaire de Tchomia. Lorsque l’autorité provinciale évoque la milice Zaïre, comment peut-on y répondre contradictoirement ? Est-ce que nous disposons d’un service de sécurité spécifique qui nous fournit les informations ? Étant donné notre statut officiel, il est nécessaire de se fier aux sources officielles… Il est essentiel de traiter les informations de nos bases, car les émotions ne sont jamais négligeables. […]» ajoute ce parlementaire.
Depuis le 15 juillet 2024, les députés provinciaux et nationaux sont en congé parlementaire. Ils ont été formés en caucus et sont retournés dans leurs circonscriptions électorales pour y faire des expériences et en faire des rapports auprès de la chambre basse du Parlement à Kinshasa.
Rédaction
