Ituri – Résurgence de l’insécurité : l’armée prête à répondre militairement à toute violation d’actes d’engagement

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent une réponse militaire à toute violation des actes d’engagement signés par les groupes armés locaux de la province de l’Ituri, au nord-est de la RDC.

Cette annonce est contenue dans un communiqué rendu public le 24 juin 2024, lu devant la presse par le porte-parole des opérations militaires en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo. Selon ce document, cette décision du commandant des opérations militaires en Ituri pendant l’état de siège a été prise en raison de la résurgence de l’insécurité dans les territoires de Djugu et Irumu, perpétrée par les groupes armés locaux signataires des actes d’engagement de cessation des hostilités.

« […] Les forces de défense et de sécurité sont prêtes à donner une réponse militaire à toute violation d’actes d’engagement de cessation des hostilités en vue de protéger la population et de restaurer l’autorité de l’État […] »

Ce communiqué passe en revue quelques attaques et représailles des groupes armés CODECO et Zaïre, compromettant ainsi la quiétude de la population dans le territoire de Djugu. Le document revient sur les attaques à Lukamalembe le 11 mai 2024 dans le groupement Kirongozi, secteur de Banyali-Kilo, où quatre civils ont été tués et un chef pris en otage par des présumés membres de Zaïre.

Dans le groupement Pimbo, village Uzi, le combat entre CODECO et Zaïre a fait dix morts, dont neuf miliciens de Zaïre et un de CODECO, selon l’armée, le 7 juin 2024. CODECO aurait attaqué Kilo-État le 13 juin 2024, où un corps de CODECO aurait été mutilé par des éléments de Zaïre.

À Bianda et à Lodjo, les miliciens de CODECO ont tué deux personnes d’un côté et, de l’autre, ont pris la vie de cinq soldats des FARDC ainsi que de vingt-trois civils.

Enfin, le 21 juin 2024, des personnels des organisations humanitaires en convoi ont été dépouillés par la milice CODECO à Gorpa, dans le groupement de Pimbo, secteur de Walendu-Djatsi, territoire de Djugu.

Eu égard à toutes ces actions ignominieuses, le gouverneur militaire indique que la justice militaire est mise à contribution pour que chacun réponde de ses actes devant les instances judiciaires compétentes.

« […] La justice militaire est mise à contribution pour poursuivre les auteurs des crimes […] »

Cette résurgence de l’insécurité en Ituri, dans les territoires d’Irumu et Djugu, survient après une période d’accalmie et d’espoir de paix durable.

Rédaction

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2 commentaires

  1. Nous qui sommes la population victimes de ces crimes faite par les miliciens cité ci haut, nous encourageons cette idée de l’arme pour desarmains ceux la par la force ,car la condamnations reviens toujours au gouvernement qui est parent. Les barrière herige sur la route bunia mungbwalu par le milicien zaïroise a NIZI et garage soit enlève